Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement.

banc public numéro 9

DOSSIER Migrations « chez nous »

En fin d’année 2023, le vote de la loi « asile, immigration » a marqué une rupture, la France de peu accueillante envers les personnes en migration, devenait hostile. En 2022 en Europe, le taux moyen d’accueil était d’environ 200 réfugiés pour 10 000 habitants. En France, il était de la moitié (101) et l’objectif est de le réduire. Mais qu’en est-il dans le pays de Saint-Malo ? Nous avons décidé de constituer notre dossier sur cette question. Cela a été une nouvelle occasion de rencontrer de belles personnes. Depuis Aké, parmi nous depuis sept ans, aux membres des associations dont l’accueil est le quotidien, en passant par la contrôleur général des lieux de privation de liberté, toutes ont répondu à nos questions.

Retrouvez le dossier complet dans le journal ]

Illustration de couverture du numéro 9

sommaire du numéro 9

  • Page 2 : Édito / SOS journal en détresse / Challenge pour l’Autiv
  • Page 3 : Le port, touché coulé / L’insoutenable légèreté
  • Page 4 à 8 : Dossier : Migrations « chez nous »
  • Page 9 : Sur les planches de Marville
  • Page 10 : L’Arnithorynque
  • Page 11 : Un homme sans titre
  • Page 12 : L’indispensable planning

S.O.S. journal en détresse

En quoi un journal peut-il bien avoir besoin d’aide ?

Notre équipe actuelle est composée de six personnes, toutes bénévoles, pour décider des idées d’articles, les écrire, les organiser en un tout cohérent de douze pages, faire imprimer le journal puis le vendre. Résumé ainsi, cela peut paraître simple, mais les deux années d’existence du journal pendant lesquelles neuf numéros auront été publiés, nous ont montré que tenir le rythme sur la durée avec une si petite équipe n’est pas chose aisée. Pour assurer notre périodicité de trois mois sans que le moindre grain de sable — coup de mou, vacances, maladie, obligation personnelle — se transforme en un gros rocher qui bloque toute la machine, nous l’avons déjà dit, l’équipe a absolument besoin d’être étoffée. Alors, nous serions capables de travailler sur plus d’articles en parallèle, pour que lorsqu’un numéro paraît, le prochain soit déjà bien avancé et que l’on arrête d’être en retard avant d’avoir commencé. Celles et ceux qui cogitent à la rédaction ne seraient plus forcément celles et ceux qui courent distribuer aux abonnés ou vendre à la criée sur les marchés. Ceux et celles qui briefent les artistes, illustrateurs et photographes ne seraient plus forcément ceux et celles qui suivent et développent le réseau de points de vente. Celles et ceux qui communiquent pour faire connaître banc public, ne seraient plus forcément celles et ceux qui assemblent les articles en une maquette agréable à lire et à regarder. Vous l’aurez compris, les tâches à réaliser pour faire fonctionner un journal sont multiples.

Apporter une petite ou plus grosse pierre

Notre trimestriel a été accueilli avec succès et c’est avec bonheur et fierté que nous avons reçu vos encouragements. Oui, mais voilà, nous espérons encore que cet intérêt vous donne envie de participer, car chacune et chacun d’entre vous, lectrice, lecteur, pouvez apporter une petite ou plus grosse pierre à cet édifice pas assez commun, selon vos disponibilités, affinités et compétences. Ou bien vous connaissez quelqu’un ou quelqu’une susceptible d’être intéressé-e. Certaines tâches ne demandent en effet que quelques heures par mois, en autonomie, quand d’autres exigent un travail plus soutenu de documentation, d’investigation, d’écriture, de travail en groupe.

Ce numéro 9 sera-t-il le dernier ?

Ce numéro 9 sera le dernier dans sa forme actuelle si des renforts vitaux n’arrivent pas ! Les ressources humaines s’épuisent, Nous avons un budget totalement équilibré qui nous assure l’indépendance. La subvention que nous avons obtenue nous aurait permis de voir venir et même de nous développer avec plus de contributeurs ou contributrices. Vous partagez avec nous cette idée qu’il n’y a pas de démocratie locale sans une information locale indépendante et que chacun-e peut lire, écrire et imprimer librement ? Alors, venez participer avant que tout ne s’arrête ! Contactez-nous par téléphone au 07.87.00.84.34 ou par email adressé à administration@bpublic.fr.

anciens numéros

Retrouvez les anciens numéros du journal dans la rubrique archives.